Toutes les actualités
Agriculture

Après la grêle, la mobilisation

Les élus locaux, au premier rang desquels ceux de la CCVG, se sont engagés à mettre en place dès 2019, un système de protection contre la grêle.

Le dimanche 15 juillet, alors qu’une très grande majorité de Français fêtait la victoire des Bleus en coupe du monde de football, les exploitants agricoles du territoire voyaient eux le ciel leur tomber sur la tête.

Un très violent orage de grêle venait en effet de s’abattre sur notre territoire, ravageant en quelques minutes le travail d’une année et la quasi-totalité des récoltes de nos maraîchers, arboriculteurs, pépiniéristes et viticulteurs.

Désolation et solutions

Face à la désolation et à la détresse d’une profession déjà fortement impactée par les mêmes phénomènes en 2013, 2014, 2016 et 2017, les élus locaux ont décidé de se mobiliser en urgence.

A l’invitation des agriculteurs, ils se sont réunis sur le terrain le 23 juillet à Millery autour du député de la 11e circonscription Jean-Luc Fugit.

Le 25, à l’initiative de la CCVG, c’est le président du Département, Christophe Guilloteau, qui est venu rencontrer les agriculteurs concernés.

Derrière Jean-Louis Imbert, président de la CCVG, et Françoise Gauquelin, vice-présidente en charge de l’agriculture, tous ont fait part de leur engagement à soutenir, notamment financièrement, la mise en place d’un système de protection contre la grêle dans les meilleurs délais.

« Il nous faut aller très vite. On attend une étude technique de faisabilité avant l’automne pour pouvoir déployer un système de protection qui soit opérationnel dès le printemps 2019. Il en va de la survie de l’agriculture sur notre territoire », assure Françoise Gauquelin.

Rendez-vous est fixé début septembre pour lancer la mise en oeuvre.