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Agriculture

Après la grêle, soutenir les agriculteurs

Elus locaux et représentants de l’Etat ont rencontré les agriculteurs du territoire victimes, une nouvelle fois, le mercredi 17 août dernier, d’un violent orage de grêle qui a anéanti les récoltes sur Millery et Vourles notamment.

Le rendez-vous était fixé ce lundi 22 août en soirée au Clos de la Petite Gallée, à Millery, sur le domaine de Patrice Thollet.

Une trentaine d’agriculteurs de la vallée du Garon a répondu à l’appel de la Chambre d’agriculture du Rhône et de son président, Pascal Girin. Etaient également présents Benoît Rochas, le sous-préfet en charge du Rhône Sud, Jean-Luc Fugit, député de la 11e circonscription du Rhône, Françoise Gauquelin, présidente de la CCVG et maire de Millery, ainsi que Catherine Staron, vice-présidente de la Région Auvergne Rhône Alpes et maire de Vourles.

Les professionnels du secteur, vignerons, maraîchers et arboriculteurs, qui pour certains doivent déplorer la perte de la totalité de leurs productions à la suite du passage d’une supercellule orageuse, ont pu exprimer leur désarroi face à cette nouvelle catastrophe.

Rester mobilisés

Elus locaux et représentant de l’Etat ont, pour leur part, pu témoigner de leur soutien au monde agricole, en première ligne face aux dérèglements climatiques (sécheresse, grêle).

« Les agriculteurs ont plus que jamais besoin de la solidarité nationale. Vous êtes le maillon essentiel d’une chaîne qui nourrit la population chaque jour », a reconnu Jean-Luc Fugit.

« L’Etat apportera une réponse à très court terme pour faire face à l’urgence sur les exploitations les plus durement touchées. Un travail est en cours également pour améliorer les dispositifs assuranciels », a indiqué les Sous-préfet Rochas.

« La CCVG et ses communes restent mobilisées à vos côtés. Nous ne baisserons pas les bras. Les bénévoles du réseau paragrêle69 doivent être salués et remerciés pour leur engagement. Le système est efficace même si cette fois, il n’a pas pu éviter la catastrophe sur notre territoire. Il nous faut désormais étendre le réseau, notamment en direction de la Loire où se forment ces orages. Nous devons également réfléchir à la mise en place de systèmes de protection complémentaires, comme les filets », a soutenu pour sa part Françoise Gauquelin.

La rencontre en images