Toutes les actualités
Développement économique | Brignais

Reconversion du site ex-PARALU : les travaux de construction du nouveau siège de Slycma sont lancés

Portée par la CCVG, la reconversion du site industriel anciennement occupé par PARALU à l’entrée sud de Brignais, entre dans sa dernière phase. Les travaux de construction du futur siège de l’entreprise Slycma sont désormais lancés.

Depuis la mi-juillet, les travaux de construction du futur siège de l’entreprise Slycma ont démarré sur le site « ex PARALU », sous la houlette du promoteur CMC.

Un bâtiment en R+1, comprenant 731 m2 de bureau et quelque 4 765 m2 de locaux d’activité, devrait être livré au printemps 2021 sur un tènement de près de 1,5 hectares.

Il accueillera la soixantaine de collaborateurs que compte Slycma, le leader français dans la conception et la fabrication de portes d’ascenseur sur-mesure basé à Chaponost.

Une opération exemplaire pour la CCVG

Le lancement de la construction de ce nouveau bâtiment marque la dernière ligne droite dans le processus de reconversion de ce site stratégique, porté par la CCVG.

« Cette opération de revitalisation d’un foncier industriel illustre de manière concrète le rôle joué par la CCVG au service du renouvellement du foncier économique de notre territoire », apprécie Serge Berard, nouveau maire de Brignais et vice-président de la CCVG en charge du développement économique.

Un site industriel stratégique à préserver

Après 30 ans d’exploitation, la société PARALU avait délaissé, fin 2015, ce grand tènement industriel de la zone d’activité des Ronzières, à l’entrée Sud de Brignais.

Identifié comme stratégique de par sa taille (1,5 ha) et sa situation en « vitrine » de l’avenue Général de Gaulle, le site a été acquis par la CCVG à l’été 2016, par l’intermédiaire de l’Etablissement public foncier de l’Ouest Rhône-Alpes (EPORA).

« L’objectif pour la collectivité était de maîtriser le devenir de ce tènement, pour notamment prévenir son démembrement et garantir le maintien de sa vocation industrielle qui, par nature, est porteuse d’emploi », rappelle Evelyne Galera qui a piloté le dossier en tant que vie-présidente au développement économique de la CCVG de 2014 à 2020.

Démolition, dépollution et recherche d’un repreneur

En lien avec la Ville de Brignais et avec le concours technique et financier de l’EPORA, la CCVG a engagé en 2017, un programme complet de démolition / dépollution du site.

La phase de démolition des anciens bâtiments existants a été lancée en 2018 pour s’achever début 2019.

La phase de dépollution du site (lire ci-après) s’est poursuivie sur 5 mois, de septembre 2019 à janvier 2020.

Parallèlement, la CCVG a également encadré la recherche d’un repreneur à travers un appel à projets lancé courant 2018.

Six groupements (constructeur / entreprise future utilisatrice) se sont positionnés pour acquérir le tènement.

Au regard des objectifs définis par la collectivité (qualité architecturale du projet et maintien de la vocation industrielle par l’entreprise « preneuse »), c’est le projet du groupement CMC / Slycma qui a été retenu fin 2018.

Un investissement de 1,1 M€ pour la CCVG

Toutes interventions comprises, le bilan de l’opération fait apparaître un déficit de près de 1,1 millions d’euros à la charge de la CCVG.

Une participation de 193 K€ au titre du fonds européen FEDER est escomptée de la part de la Région AuRA.

 

La reconversion en images

 

Zoom sur

Dépollution : Cinq mois de travaux pour rendre le site propre

Les opérations de dépollution des sols et sous-sols du site visait à éliminer toutes traces de présence d’hydrocarbures.

Deux types de pollutions localisées ont été identifiés :

  • – Des pollutions de surface (situées entre 0 et -3 mètres)
  • – Des pollutions plus profondes (situées entre -8 et -11 mètres)

Pour les pollutions de surface, le traitement a consisté en l’excavation puis l’évacuation des quelque 500 m3 de matériaux concernés.

Pour les pollutions plus profondes, identifiées sur une surface de 15 m2, le traitement s’est opéré sur place, par la technique du « venting ».

Cette méthode de traitement se caractérise par l’extraction de l’air du sol par mise sous vide ou dépression de la zone concernée. Elle est adaptée au traitement des terres polluées par des contaminants volatils comme le benzène ou les hydrocarbures, dans des zones non saturées du sol.

En parallèle des opérations de dépollution, des travaux de démolition de l’ensemble des dallages, fondations et autres massifs subsistants ont été réalisés.

Ces interventions ont permis de réhabiliter entièrement le site, vierge de toute construction.